
Quand le poisson devient poison !
Pourquoi le poisson serait-il un poison ?
Le poisson consomme le mercure dans les eaux environnantes qui s’accumule dans ses tissus musculaires. Puis la concentration plus importante va se retrouver par addition chez les plus gros poissons, les prédateurs qui consommeront les plus petits poissons.
Qu’est-ce que le mercure ?
Le mercure est un métal présent naturellement à l’état de traces dans l’environnement. Il se disperse dans le sol, les écoulements (rivière, lacs, nappes phréatique…) et les sédiments. Néanmoins l’activité humaine en rejette bien davantage, de par nos activités métallurgiques, charbons, pétrolières, combustible fossiles…
Transformation du mercure en methylmercure?
Par une réaction chimique, le mercure se transforme avant de rejoindre le milieu aquatique et devient toxique en cas de forte dose d’absorption: le méthylmercure.
Quelles conséquences sur la santé ?
Les conséquences sont surtout dans le développement in utero ou chez le jeune enfant. Les conséquences sont :
-troubles de comportements légers
-retard de développement chez l’enfant.
Quels poissons ?
Le taux de methylmercure est plus important chez les gros poissons de type prédateurs (ceux en haut de la chaîne alimentaire) par effet de cascade puisqu’ils mangent les autres poissons….
Recommandations ?
Les recommandations alimentaires sont de consommer du poisson 2 fois par semaine en associant:
– un poisson gras à forte teneur en acides gras oméga-3 (saumon, sardine, maquereau, hareng),
– un autre poisson (colin, merlu, cabillaud, sole, etc.).
La diversification reste le plus judicieux, c’est-à-dire de varier l’espèce de poisson et de son lieu d’approvisionnement.
Pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants en bas âge (moins de 3 ans), l’Agence recommande de prendre des précautions particulières : limiter la consommation de poissons prédateurs sauvages tels que le thon, la raie, le bar, la lotte, le brochet, etc.
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Sources:
Agence Régionale de la Santé
Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, l’environnement et le travail